Les esclaves modernes
L’ esclavage a été aboli au XIXe siècle pourtant « au cours des cinq dernières années, 89 millions de personnes ont été victimes d’une forme d’esclavage moderne pendant une durée allant de quelques jours à cinq années entières. »[1]
Bien qu’interdit, l’esclavage existe toujours à une échelle considérable. Si pour certains auteurs comme Eduardo França Paiva, l’utilisation du terme esclave moderne est une mauvaise chose parce que l’esclavage « historique » ne correspond pas à la réalité que les « esclaves modernes » connaissent. Eduardo França Paiva accuse les utilisateurs de ces termes de vouloir choquer les esprits. Cependant pour lui, cela a pour conséquence de : « recréer la catégorie « travail esclave » aujourd’hui revient à faire renaître l’esclave lui–même et aussi à transformer, par des voies politiques, idéologiques et même religieuses – mais pas historiques – le travailleur exploité en esclave ».[2]
Dans cet article, le terme d’esclavage moderne sera utilisé comme « un terme générique synthétisant des aspects juridiques qui se recoupent. Pour l’essentiel, il se réfère à des situations d’exploitation qu’une personne ne peut refuser ou quitter en raison de menaces, de violences, de coercition, de tromperie et/ou d’abus de pouvoir ». [3] On utilise le concept d’esclavage moderne pour des situations liées au trafic lié au prélèvement d’organes, aux enfants soldats, aux mariages forcés, au travail forcé.
Nous rejoignons Eduardo França Paiva qu’il est important de garder en tête que nous sommes face à deux réalités historiques différentes. L’usage de la terminologie « esclavage moderne » n’a pas pour vocation à apitoyer : la réalité vécue par l’esclavage moderne n’a rien à envier à son homonyme. Là, où l’esclave avait souvent une grande valeur pour le maître, l’esclave moderne est une marchandise que l’on jette dès qu’elle n’est plus utile.
« Des esclaves modernes oui mais dans les pays pauvres ! »
En 2018, on estimait que plus de 40 millions de personnes (40,3 millions) étaient dans une situation d’esclavage moderne. Parmi ceux-ci, 25 millions d’adultes et d’enfants étaient soumis au travail forcé y compris dans les chaînes d’approvisionnement mondiales ».[4] Le reste consiste en des mariages forcés. En effet, on divise en deux catégories les esclaves modernes : ceux qui sont astreints au travail forcé (par un employeur d’entreprises privées ou travail forcé par l’Etat) et ceux qui vivent un mariage forcé.
L’esclavage existe bel et bien en grand nombre dans beaucoup de pays et pas simplement dans les pays en voie de développement. Il existe dans de nombreux domaines comme l’industrie de la pêche et des fruits de mer en Thaïlande, dans les mines de charbon en Corée du Nord, dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire, la production d’appareils électroniques en Malaisie ou encore dans l’élevage de bétail au Brésil pour ne citer que ces exemples.
Mais on trouve également des personnes en situation d’esclavage chez des diplomates en Australie (et bien d’autres pays européens), dans des stations de lavage de voitures au Royaume-Uni.
Pour l’Europe et l’Asie centrale, on estime à 3,6 millions le nombre d’esclaves. Des chiffres qui sont bien inférieurs à la réalité mais dans de nombreux pays, il est impossible de savoir ce qui se passe réellement.
La Belgique est classée, 135e sur 167 des pays qui ont recours à l’esclavage moderne. Il y aurait 23.000 personnes en situation d’esclavage dans le royaume.[5] Mais qui sont ces esclaves que nous ne pensons pas voir et dont on n’entend pas parler ? « Pour moitié, des filles poussées à la prostitution, pour un tiers des travailleurs réduits à la servilité, les autres sont essentiellement des mendiants ».[6] Il y a en Belgique un grand nombre de prostituées nigérianes qui sont exploitées, en 2017, elles représentaient un tiers des prostituées présentes en Belgique. On trouve également des travailleurs serviles dans le secteur du bâtiment et de l’Horeca. Des personnes qui arrivent en Belgique avec peu de qualification et qui cherchent un travail. Ils tombent sur des employeurs qui vont profiter du fait qu’ils ne parlent pas français ou néerlandais et qu’ils ont une méconnaissance de la législation du pays pour les exploiter. [7]
L’esclavage moderne n’est donc pas que l’apanage des pays plus pauvres. Il existe bel et bien partout et est plus proche de nous que nous pourrions parfois le penser.
L’esclavage moderne : différentes réalités
L’esclavage moderne se produit aux quatre coins de la terre. Il peut affecter tout le monde sans distinction de race, de sexe ou de religion.
On observe que les femmes, les hommes et les enfants sont touchés par cette réalité mais pas avec la même proportion dans tous les domaines. Cependant, on observe que les femmes sont surreprésentées. 71% des victimes d’esclavage moderne sont de sexe féminin. Hormis dans la catégorie du travail forcé par l’état où elles ne représentent que 40%, ce sont toujours les femmes qui sont les plus exploitées : mariage forcé (84%), le travail forcé dans l’industrie du sexe (99%), travail forcé (58%).
Les femmes sont plus largement touchées par l’esclavage moderne
Si certaines femmes sont envoyées à des milliers de kilomètres de chez elles pour servir d’esclave sexuel ou d’esclave domestique, elles sont enlevées en Ouganda et envoyées en Europe du sud ou en Europe occidentale. Mais pour beaucoup, l’exploitation se fait bien plus proche de chez elles parfois même par des proches.
Le travail forcé des femmes
L’exemple du travail domestique
Une étude réalisée par l’OIM (Organisation International pour les Migrations) met en lumière qu’entre 12000 et 14000 Ethiopiennes travaillent actuellement au Liban comme employées de maison. Elles n’ont aucune protection et sont soumises à toutes sortes de mauvais traitements. Elles sont très nombreuses à avoir perdu la vie dans des circonstances obscures.[8] En Arabie Saoudite, les domestiques sont privées de toute protection alors que le pays a pourtant un code de travail favorable aux femmes, ce qui met en avant le statut particulièrement inférieur de cette « profession ». [9]
Un peu partout dans le monde, des femmes témoignent des maltraitances qu’elles subissent : elles doivent travailler entre « dix-huit et vingt heures par jour et dormir dans un coin ou dans un couloir, tout en étant régulièrement violées et battues ».[10]
En Haïti, à cause de la pauvreté présente dans les campagnes, de nombreuses familles se voient contraintes à envoyer leurs très jeunes enfants, travailler en ville comme domestiques. Les parents ne sont pas rémunérés mais ils espèrent qu’en échange les enfants soient nourris.
Des femmes venues d’Afrique, d’Asie ou du Proche-Orient arrivent en Europe pour trouver un travail et un logement… Mais à leur arrivée, elles deviennent domestiques et sont souvent séquestrées, privées de leurs papiers, elles doivent travailler entre 15 à 20 heures par jour, et cela 7 jours sur 7 sans bénéficier de salaire ou de congé.[11] Ces jeunes femmes subissent de nombreuses violences de leurs patrons et même des viols.
Le travail forcé pour dettes.
50% des personnes qui travaillent de manière forcée, le font suite à une dette. Une personne contracte une dette et travaille pour la rembourser. Dans certains cas, la dette sera transmise en héritage et les enfants seront également contraints au travail forcé.
Ces travailleurs, on les retrouve dans l’agriculture (thé, café, sucre, huile de palme, culture du coton), dans la production de produits électroniques, dans la pêche ou encore dans les mines. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à être exploitées dans ces domaines. [12]
Les mariages forcés : une pratique culturelle ?
Les esclaves modernes se sont aussi des personnes qui ont été forcées de se marier. On estime que cela représentait 15,4 millions de personnes en 2016. 88% de ces esclaves sont des femmes ou des filles dont un tiers ont moins de 18 ans au moment du mariage. [13]
Dans plus d’une centaine de pays, le mariage forcé n’est pas considéré comme un crime. [14]
Ces alliances forcées se produisent tant dans les pays en développement que ceux développés. Principalement, des femmes sont forcées de se marier parfois pour des raisons liées à la culture mais dans d’autres cas, ce sont des raisons économiques qui poussent les alliances. [15]
Pourquoi une telle proportion de femmes dans l’esclavage ?
L’exploitation des femmes en grand nombre est expliquée par un non-respect des droits humains, par une vision discriminatoire de la femme. On sait que les femmes sont plus susceptibles de vivre dans la précarité. Elles sont déjà plus « exploitées » au sein même de leur propre famille où elles effectuent des heures de travail sans bénéficier de salaire. Elles ont également moins facilement accès à l’éducation ce qui a pour conséquence de les priver de l’accès à des emplois qui ne sont pas précaires. Les femmes se retrouvent dans un cercle vicieux.
Et les hommes dans tout cela ?
L’esclavage moderne n’épargne pas non plus ni les hommes ni les garçons. Les hommes sont nombreux dans des industries, telles que l’agriculture, les mines et la construction mais la seule catégorie où ils sont plus nombreux que les femmes c’est l’esclavage par l’État.
La Corée du nord a mis en place tout un système d’esclavage en exportant des citoyens un peu partout dans le monde. La Pologne a accueilli un grand nombre de coréens du nord, qui travaillaient sans avoir de papier (on leur prend à leur arrivée), qui ne recevaient pas de salaire ou très faible alors qu’ils prestent des horaires de plus de 12 heures par jour. En effet, ils touchent de 0 à 30% de leur salaire, le reste est directement envoyé dans les caisses de l’Etat nord-coréen Ces travailleurs seraient des centaines peut être des milliers à avoir été contraint au travail forcé en Europe. Ils travaillent en grand nombre sur des chantiers navals.
Ces travailleurs sont arrivés en Pologne par l’intermédiaire de firmes à la recherche de main d’œuvre peu coûteuse. La Corée du nord manque souvent de liquidité, elle utilise donc ses concitoyens comme des marchandises exportables. Elle s’assure qu’ils ne fuient pas grâce à des menaces et sélectionne également les candidats sur des critères précis : avoir une famille et y tenir pour qu’ils ne soient pas tentés de les abandonner. La Corée du nord joue donc sur la fidélité de ses concitoyens pour les exploiter, les mettre en esclavage pour s’enrichir. [16]
L’esclavage moderne : la faute à qui ?
Celle du consommateur ?
« L’esclavage, ça ne nous regarde pas puisque c’est quelque chose qui se passe dans les pays pauvres, et/ ou les pays en guerre ».Souvent, on veut éliminer l’esclavage dans le pays où le crime est commis, ignorant les liens qu’il existe entre l’esclavage là-bas et nos actions. Il est important de réaliser qu’on joue tous également un rôle lorsqu’on achète des vêtements, un téléphone un autre produit « à risque ». Le Global Slavery Index a défini cinq types de produits à risque d’induire de l’esclavage moderne : les ordinateurs et les téléphones, les vêtements, les poissons, le cacao ou encore la canne à sucre.[17]
Chaque année, les pays du G20 importent pour 354 milliards d’euros des ces types de produits à risque. Faire produire dans ces conditions dans d’autres pays, permet aux gouvernements d’avoir bonne conscience et les consommateurs ignorent ainsi souvent leur responsabilité dans ces pratiques. Les Américains mettent sur le marché chaque année pour 189 milliards soit 40% de la totalité des importations mondiales de produits à risque. [18]
Vous n’entendrez personne dire que l’esclavage est une chose positive mais pourtant, beaucoup continuent à en profiter. Dans beaucoup de pays dont le Canada et les Etats-Unis, les marchés proposent ces produits car rien n’empêche leur importation.
Le consommateur a –t -il actuellement vraiment la possibilité d’acheter « éthique » ? Les produits éthiques sont-ils abordables pour la bourse de tout un chacun ? Comment chaque citoyen peut-il s’assurer que ses achats n’ont pas été produits par des personnes exploitées à l’autre bout du monde ?
En achetant local, on réduit les risques mais ce n’est pas toujours possible. En achetant un smartphone, il est difficile d’acheter totalement local. Il existe cependant une alternative qui se veut éthique : le Fairphone. Il est socialement responsable : les ouvriers d’usine reçoivent une prime et un salaire décent. Il se veut plus écologique puisque tous les composants peuvent être changés séparément. Ce téléphone est réalisé en plastique recyclé et les minéraux sont garantis « sans conflit ». On peut espérer que ce type d’entreprise garantisse la production dans des conditions éthiques mais est-ce que « minéraux sans conflit » inclut également « minéraux sans esclave moderne » ?
Ces dernières années différentes applications ont vu le jour dans le but d’aider les citoyens à se renseigner et à consommer autrement. L’application buyornot propose par exemple de scanner un produit et de voir s’il produit éthiquement ses produits et s’il existe une campagne de boycott dans le cas contraire.
Celle de nos gouvernements ?
Si on trouve une grande proportion d’esclaves modernes dans des pays qui connaissent des conflits armés, « Il ne suffit pas de blâmer ceux qui ont les armes. On doit aussi assumer la responsabilité de ceux qui ont le pouvoir d’influencer les décisions mais qui choisissent de ne pas agir ». Chaque gouvernement a aussi sa part de responsabilité.
Un grand nombre de pays dans le monde ont mis en place des législations pour interdire l’esclavage moderne. Les pays qui prennent le plus de mesures pour lutter contre l’esclavage moderne sont : le Royaume-Uni, les Pays-Bas, les Etats-Unis, le Portugal, la Suède, l’Argentine, la Belgique, l’Espagne, la Croatie, l’Australie. Mais force est de constater que légiférer sans mener d’actions concrètes ne suffit pas. [19]
Dans la Cible 8.7 des objectifs de développement durable des Nations Unies, les dirigeants se sont engagés à: »Prendre des mesures immédiates et efficaces pour supprimer le travail forcé, mettre fin à l’esclavage moderne et à la traite des êtres humains, interdire et éliminer les pires formes de travail des enfants, y compris le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats et, d’ici à 2025 mettre fin au travail des enfants sous toutes ses formes ». Ensuite, ils se sont fixés pour 2030 la mission d’éradiquer le travail forcé, l’esclavage moderne et la traite des êtres humains « .[20]
Mais pour que la lutte contre l’esclavage moderne soit efficace, il faut que les états recherchent les abus dans leurs chaînes d’approvisionnement pour interdire l’exportation de ces produits. Désormais, 36 pays enquêtent sur la manière dont se passent les chaînes de production là où en 2016 ils n’étaient que quatre pays à le faire. Les progrès pour atteindre la cible restent très lents. 47 pays ne considèrent toujours pas la traite des êtres humains comme un crime.
Pour agir contre l’esclavage moderne, il est important d’améliorer la gouvernance de la migration. En effet, une part importante de l’esclavage moderne est associée à la migration qui peut créer des situations de vulnérabilité qui peuvent être exploitées ».[21] L’exploitation des migrants peut commencer avant même le processus de migration, lorsque les agents de recrutement facturent des frais de recrutement.[22] On observe souvent que même parmi les pays qui prennent le plus position contre l’esclavage, le fait qu’ils ont des politiques migratoires restrictives, favorise les cas d’exploitation.[23]
Que cela soit les organisations internationales, les gouvernements, les citoyens, chacun a son rôle à jouer pour éradiquer l’esclavage moderne.
Marie Béclard
FAML
- Estimations mondiales de l’esclavage moderne, Genève, 2017, p.5, consulté le 01 septembre 2020 sur https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/—dgreports/—dcomm/documents/publication/wcms_651912.pdf ↑
- E. FRANCA PAIVA, « Le travail contrait et l’esclavage. » dans Cahiers d’études africaines, 179-180, 2005, p. 1128. ↑
- Estimations mondiales de l’esclavage moderne, Genève, 2017, p.9 consulté le 01 septembre 2020 sur https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/—dgreports/—dcomm/documents/publication/wcms_651912.pdf ↑
- Mettre fin au travail des enfants, au travail forcé et à la traite des êtres humains dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, P.2 informations consultées le 12 août 2020 sur le site https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/—ed_norm/—ipec/documents/publication/wcms_716931.pdf ↑
- J.-F. POLLET,Du nord au sud et à l’envers. Esclaves modernes, publié le13 janvier 2020. Informations consultés le 1e septembre 2020 sur le site https://www.rtbf.be/info/societe/detail_en-belgique-plus-de-23-000-personnes-sont-des-esclaves-modernes?id=9992329 ↑
- Informations consultés le 1e septembre 2020 sur le site https://www.cncd.be/Esclaves-modernes ↑
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- Informations consultées le 1 septembre 2020 sur le site https://www.amnesty.be/veux-agir/agir-localement/agir-ecole/espace-enseignants/enseignement-secondaire/dossier-papiers-libres-2004-violences-femmes/article/4-8-l-esclavage-moderne-ou-les-sevices-subis-par-les-domestiques ↑
- Informations consultées le 1e septembre 2020 sur le site https://www.esclavagemoderne.org/2017/07/08/8-juillet-2017/ ↑
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- Mesurage, action, liberté : évaluer les actions gouvernementales visant à atteindre la cible 8.7, publié le 19 juillet 2019 sur le site https://delta87.org/2019/07/mesurage-action-liberte-evaluer-les-actions-gouvernementales-visant-a-atteindre-la-cible-8-7/?lang=fr ↑
- Global findings, Globa Slavery Index, p.22 informations consultées le 1e septembre 2020 sur le site https://downloads.globalslaveryindex.org/ephemeral/3_Global-Findings-1600083318.pdf ↑
- S. SIBT, Ces « esclaves d’Etat » que la Corée du Nord en Europe, publié le 08 juillet 2016 sur le site https://amp.france24.com/fr/20160707-coree-nord-esclavage-pologne-europe-travail-force-soudeur ↑
- Informations consultées le 12 août 2020 sur le site https://fr.aleteia.org/2018/08/22/lesclavage-moderne-une-realite-pour-plus-de-40-millions-de-personnes/ ↑
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- Mesurage, action, liberté : évaluer les actions gouvernementales visant à atteindre la cible 8.7, p.3 publié le 19 juillet 2019 sur le site https://delta87.org/2019/07/mesurage-action-liberte-evaluer-les-actions-gouvernementales-visant-a-atteindre-la-cible-8-7/?lang=fr ↑
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- Estimations mondiales de l’esclavage moderne, Genève, 2017, p.10, consulté le 01 septembre 2020 sur https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/—dgreports/—dcomm/documents/publication/wcms_651912.pdf ↑
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- Mesurage, action, liberté : évaluer les actions gouvernementales visant à atteindre la cible 8.7, p.3 publié le 19 juillet 2019 sur le site https://delta87.org/2019/07/mesurage-action-liberte-evaluer-les-actions-gouvernementales-visant-a-atteindre-la-cible-8-7/?lang=fr ↑