Le match Belgique-Maroc au prisme de l’histoire : le football et ses célébrations, outil de domination et exutoire à la violence

Mina Lopez Martin - ULB

« Tu penses vraiment que si les belges avaient gagné, y’aurait autant de policiers dans les rues ? » me demandait un homme arborant le maillot de l’équipe de football marocaine, qui, comme moi, s’était réfugié dans une rue adjacente au Boulevard Maurice Lemonnier, tentant d’éviter à une énième bombe à gaz lacrymogène visant à disperser la foule pour éteindre les feux. Les policiers ont en effet eu recours à un large arsenal – bombes lacrymogènes, canons à eau, présences de policiers en civiles et en armures – pour faire face aux grands nombres de supporters venus célébrer la victoire de l’équipe de football marocaine face aux Diables Rouges. Les policiers étaient chargés de mettre fin aux feux d’artifices, aux trottinettes brûlées, aux voitures en feu, et aux mouvements de foules provoqué par les incendies, mais également par une tentative d’éviter les barrages de policiers et leurs gazs lacrymogènes. Sur place, de nombreuses familles, souvent constituées d’enfants en bas âges et de personnes âgées, tentent de rentrer chez elles après avoir visionné le match dans un café du Boulevard, et se retrouvent à devoir transformer leur itinéraire, voire à y mettre fin. En effet, ceux-ci se voient obligés de parcourir la foule, bravant les feux, les lancers de projectiles, les pétards, les policiers et leurs gaz lacrymogènes, ou à trouver refuge dans un bistrot.

Sans souhaiter faire l’éloge de la dégradation des biens publics et de la violence, et sans incriminer les policiers qui servent leur fonction – maintenir l’ordre qui leur a été donné – nous allons tenter d’ajouter aux discours véhiculés par les médias, en questionnant la situation des « émeutiers », et en analysant le contexte socio-historique du rapport entre émeutiers et forces de l’ordre. Nous interrogerons plus précisément le football, sa célébration, et les affrontements qui peuvent en naître, comme à la fois performant et catalysant la violence qui préexiste aux « émeutes ». Les actes des « casseurs » doivent être replacés dans la société au sein de laquelle ils existent, pour s’éloigner d’une vision purement altérisante qui accorderait ce trouble de l’ordre à des différences « culturelles ». Si l’on peut s’accorder sur le fait que ces « casseurs », choisissant la violence, n’ont pas choisi la « raison » en agissant de la sorte, ceux-ci ont néanmoins leurs raisons. L’envie de briser, de brûler, de faire violence, existent dans un contexte politique bien particulier, qui place la légitimité des formes de l’existence des minorités au centre de ses débats.

En effet, ces événements soulèvent des questionnements et génèrent des prises de parole. Celle-ci est notamment donnée aux personnalités politiques, certains appuyant sur le nécessaire rappel à l’ordre de ces « voyous »[1] afin de pallier leur volonté de « nuire »[2], ou inscrivant les émeutiers dans un « problème marocain »[3] plus large comprenant également les violences dûes au narcotrafic ainsi que les fraudes sociales. Les journaux relaient aussi les mots des commerçants d’origines maghrébines, détenant un magasin situé dans le quartier, et encore vivement marqués par les souvenir de la victoire du Maroc contre la Côte d’Ivoire. En novembre 2017, de nombreux commerces avaient effectivement été gravement endommagés, et 22 policiers avaient été blessés[4]. Les marchands interrogés en début de semaine se disent déçus des agissements de ces « gamins qui se sont amusés à faire n’importe quoi »[5]. Bien que les points de vue divergent, policiers, commerçants et personnalités politiques semblent s’accorder sur un fait : les agissements d’une dizaine de personnes viennent ternir l’image « de l’immense majorité des Belgos-marocains qui n’aspirait qu’à savourer l’instant de fête »[6].

Mais alors, qu’est-ce qui motivent les actions des ces émeutiers, de cette « jeunesse » venue troubler l’ordre et porter atteinte à la voie publique en la dégradant ? Pourquoi certaines victoires se célèbrent-elles dans la violence, le feu et les larmes induites par les gaz lacrymogènes ?

Les célébrations sportives, mise à l’épreuve et contestation du « pouvoir » 

Questionner la raison de la violence des supporters sportifs revient à s’intéresser au contexte au sein duquel cette violence prend forme. La gestion du match Maroc-Belgique avait été réfléchie et planifiée en amont par les forces de l’ordre, selon la zone Midi (Anderlecht, Forest, Saint-Gilles)[7], et les perturbations que le match pourrait entraîner avait déjà été évaluées par la police. Celle-ci affirmait que le déploiement de policiers pendant et après un match est une pratique habituelle, et que la grille d’analyse empruntée afin de quantifier le nombre de personnels et d’équipements nécessaire n’effectue aucune distinction en fonction de l’adversaire potentiel, considérant les mesures de l’intervention d’un point de vue logistique, et situant la population des supporters potentiels dans leur nombre, leur origine et leur spatialité : « On suit aussi quelques matchs comme le Brésil ou le Portugal, parce qu’on a une grosse communauté à Saint-Gilles, avec des supporters pour ces pays-là. C’est aussi l’idée pour le Maroc. Il y aura, dimanche, une attention particulière par rapport à ce match »[8]. Les policiers étaient donc présents dans le centre de Bruxelles dès le début du match, car leurs expériences passées et les représentations qu’ils se font des supporters du Maroc les amène à envisager ce match comme un potentiel « trouble » à l’« ordre » public.

Les supporters n’ont pas attendu la nonantième minute pour exprimer les joies de leur victoire. Parcourant les rues à pieds ou en voiture, nombreuses étaient les personnes arborant les couleurs du Maroc. Certains des supporters, mais également des personnes venues observer et/ou photographier l’événement, ont alors dirigé leur attention vers le mobilier public – trotinettes et voitures de la société Poppy -, semblant défier les forces de l’ordre déjà présentes, en procédant à une « mise à l’épreuve » de leur fonction et de leur autorité. La confrontation entre forces de l’ordre et supporters est un phénomène étudié par les forces de l’ordre elles-mêmes, mais également par l’historien du sport Johan Huizinga, qui a analysé la pratique du football avant que celle-ci ne soit réglementée par l’Université de Cambridge en 1884, et qui s’est concentré sur l’émerge des « hooligans », des « casseurs » supporters sportifs, en Angleterre et en France. Il en vient alors à la conclusion que ces affrontements qui prennent place dans l’espace public après des événements sportifs, sont généralement l’impulsion d’hommes issus de classes sociales plus basses. Ceux-ci voient en les forces de l’ordre l’incarnation du système hiérarchisé et discriminant qui les emploie. Le football, vecteur d’émotions, permet la (re)configuration de l’espace public par la violence et par sa dégradation, et inverse momentanément les dynamiques de pouvoirs qui existent généralement en son sein.

La police, une représentation physique des violences 

En effet, si l’on souhaite comprendre la mesure de la situation de dimanche, il faut inscrire cet événement dans son contexte socio-politique, et ce en considérant non seulement les affrontements de 2017, mais aussi plus largement le rapport qu’entretiennent les personnes racisées avec l’institution de police présente pour « encadrer » les célébrations. En mai 2021, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) des Nations-Unies laissait paraître un rapport pointant du doigt la Belgique et plus précisemment les violences racistes et le profilage commis par certain.es membres de ses forces de l’ordre. Cette préoccupation avait notamment été cristallisée par le mouvement Black Lives Matter, né en 2013 et intensifié en 2020 avec la mort filmée de George Floyd. Sa mort avait d’ailleurs rassemblé 10 000 personnes devant le Palais de Justice de Bruxelles, et la manifestation s’était également terminée par l’intervention des policiers, en réponse à la présence de plusieurs « casseurs »[9] ayant notamment brisé les vitres de magasins environnants.

Plus largement encore, ces interactions entre populations racisées et policiers majoritairement blancs, comme ce fût le cas dimanche, s’inscrivent dans un contexte particulier, à savoir celui d’un pays où cohabitent descendants d’une ancienne puissance coloniale, et petits fils d’immigrés issus d’autres pays anciennement colonisés.

La présence, apparemment inévitable, des forces de l’ordre belge lors d’un moment de célébration sportive, ainsi que les réactions entraînées par cette même présence, doivent donc être saisies en considérant l’institution policière comme une représentation physique et actrice des violences et des discriminations subies par les personnes issues de minorités.

Le football comme exutoire à la violence, un terrain de jeu codifié

En plus du rapport qu’entretient la jeunesse racisée aux forces de l’ordre, la « nature » des altercations doit également être considérée si l’on souhaite en saisir les implications. Dimanche, il s’agissait donc d’une « émeute » survenue pendant et après un match de football. Il suffit de constater les sommes astronomiques dépensées par les États afin de maintenir leur statut dans le milieu du football pour comprendre l’importance internationale conférée à ce sport. Posséder une équipe de foot est un élément clé à la genèse d’une identité nationale, ainsi qu’à sa pérennité au sein du système mondialisé actuel[10]. Officiellement réglementé et unifié en 1884 à l’Université de Cambridge[11], le football naît en France autour de 1147[12], et se propage ensuite mondialement par le biais de la colonisation puis de la globalisation. La violence et le football sont pensés conjointement dès le début du 12ème siècle, et sa pratique sera même momentanément interdite et criminalisée en Angleterre, sous le règne d’Édouard III, celle-ci générant des violences et des mouvements de foules meurtriers, et détournant le « peuple » de la pratique du tir à l’arc, servant la défense du territoire nationale. Pas encore réglementé, ce sport, dont les équipes n’ont pas de nombre limite de joueurs, qui à l’époque jouent avec les mains, mais aussi avec des bâtons, laissant place à des altercations violentes, et parfois meurtrière, entre les joueurs, qui envisage ce sport comme une manière de « régler leur compte ». Une fois décriminalisé, le sport est alors envisagé comme un potentiel exutoire socialement admis permettant, et délimitant, un « terrain de jeu » à l’agressivité[13], et donne naissance à une réglementation explicite en vue d’éviter les « débordements ». Il s’agit non seulement de vouloir contenir les confrontations entre les vainqueurs et les perdants, mais également entre les supporters venus assister au match. Contenir et réglementé le football revient alors à lui donner des formes d’existences légitimes et illégitimes, mais également à l’employer comme outil « civilisationnel »[14] permettant de maintenir l’ordre.

Le sport, un outil nationaliste au lourd bagage historique

Au Maroc, la première ligue nationale affiliée à la FIFA naît en 1922 sous l’impulsion de l’administration coloniale, dix ans après l’instauration d’un protectorat français, qui sera dissout le 2 mars 1956, jour de l’Indépendance du Maroc. Sur les territoires colonisés par la Belgique, l’instauration du football représentait visiblement l’une des portes menant à la possible « civilisation »[15] des populations locales comme nous pouvons le lire dans le Rapport des administrations coloniales responsables du territoire d’Astrida, rédigé en 1949, qui stipule qu’« il serait du plus haut intérêt social que le football, avec ses effets salutaires tant pour les spectateurs que pour la jeunesse qui s’y adonne, touche la masse des indigènes coutumiers.». [16] La diffusion du football représentait effectivement un véritable outil à la colonisation, permettant l’assimilation des populations colonisées, et donc le maintien de l’ordre colonial sur leurs territoires. Cette vision du football comme étant une pratique cohésive et unifiante demeure dans l’idéologie européenne, et le Conseil de l’Europe rappelle en mai 2003 que « le sport est une activité humaine qui repose sur des valeurs sociales éducatives et culturelles essentielles. Il est un facteur d’insertion, de participation à la vie sociale, de tolérance, d’acceptation de différences et de respect des règles ».[17] Le football, par son esprit fédérateur, par les règles et la discipline qu’il instaure, mais aussi par le rapport nationaliste qu’il forge au monde, est envisagé comme un véritable outil à l’intégration des populations issues de l’immigration.

Quand, le 6 octobre 2001, l’Algérie joue et perd contre le France, nous sommes à quelques jours du triste anniversaire de la répression meurtrière menée en 1961[18] par les forces de l’ordre françaises contre des manifestants algériens, réfutant le couvre-feu qui leur était imposé. Le match n’a pas le temps de toucher à sa fin que le stade est envahi par des supporters. Avant cette interruption, la tension était déjà palpable, et l’équipe française ainsi que l’hymne national avaient été hués par un grand nombre de personnes présentes dans les gradins. Les émotions véhiculées lors de ce match, ainsi que leur ancrage historique, « participent à cette configuration identitaire issue d’un passé commun, dont il ne reste que les aspects les plus conflictuels (…) Ce passé partagé, mais oublié ou occulté, entretien une vision bipolaire et hiérarchisé du monde »[19] .

La pratique et les célébrations sportives doivent être comprises en considérant les capacités « intégratives » et « unificatrice » qu’on leur accorde, ainsi qu’en déballant les bagages historiques chargés d’émotions et de violence qui les accompagne.

Conclusion

C’est dans ce contexte que la question posée en amont – « Tu penses vraiment que si les belges avaient gagné, y’aurait autant de policiers dans les rues ? » – en soulève une autre : quelles dynamiques sociales ont été révélées par l’émeute du 27 novembre 2022 ? Qu’est-ce qui s’est joué, au sens théâtral des rôles sociaux qui ont été endossés, et non du jeu récréatif, lors de cet affrontement opposant les supporters de l’équipe de football marocaine aux forces de l’ordre belge ?

Aux vues de tous ces éléments historiques, la présence des forces de l’ordre belge dans un moment de célébration de la victoire marocaine, et les violentes réactions entraînées par cette présence, doivent être comprise en considérant le sport, et le football en particulier, comme étant à la fois un catalyseur de violence et un miroir de l’oppression, et la Belgique comme étant un lieu où cohabitent des gens traversées par de multiples identités, et où se jouent des dynamiques de domination. L’événement sportif devient alors marqueur de revendications et de protestations, et ce davantage encore lorsque que cette victoire est remportée par l’équipe nationale d’une origine minoritaire habitant le territoire de l’équipe adverse, territoire qui est également celui des supporters. En investissant l’espace public pour célébrer la victoire de l’équipe marocaine, les supporters imposent une reconfiguration momentanée des schèmes de domination existant sur le territoire belge. En prenant la décision de porter atteinte à l’ordre public, les « casseurs » remettent en question le contexte au sein duquel cet « ordre » existe.

Les Diables rouges auraient-ils gagné, peut-être que les célébrations encadrées par la police n’auraient pas donné lieu à des « débordements » et à des violences, mais plutôt à des moments de solidarités comme ce fût le cas lors de la victoire de la Belgique en 2018, lors de laquelle la police nationale avait partagé sur ses réseaux la photo d’une étreinte entre un supporter de la Belgique et un policier[20]. Mais peut-être aussi que la relation entre les supporters des Diables et la police ne ressemble absolument pas aux liens tissés par cette dernière avec les supporters de nationalités « minoritaires ». Le football, outil nationaliste et assimilateur, ainsi que ses célébrations, doivent être envisagés en tout ce qu’ils véhiculent comme émotions, comme histoire, et comme dynamiques de domination et de pouvoirs.

  1. Henne, Bertrand, « Belgique – Maroc : victoire du Vlaams Belang », 28 novembre 2022, https://www.rtbf.be/article/belgique-maroc-victoire-du-vlaams-belang-11112882
  2. ibid
  3. ibid
  4. La Libre, « 22 policiers blessés dans des bagarres à Bruxelles, la police prendra les critiques en compte dans son évalutation », 11 novembre 2017, https://www.lalibre.be/regions/bruxelles/2017/11/11/22-policiers-blesses-dans-des-bagarres-a-bruxelles-la-police-prendra-les-critiques-en-compte-dans-son-evaluation-photos-et-videos-XEWWJ5A37BCYDA2U3LGNEQBERM/
  5. Ayoub, commerçant interviewé par Guillaume Fraikin, « Emeute à Bruxelles après Belgique Maroc : les habitants naviguent entre colères et incompréhensions », 28 novembre 2022, https://www.rtl.be/info/regions/bruxelles/emeute-a-bruxelles-apres-belgique-maroc-le-quartier-se-leve-entre-colere-et-incomprehension-1417945.aspx
  6. Fraikin, Guillaume, « Emeute à Bruxelles après Belgique Maroc : les habitants naviguent entre colères et incompréhensions », 28 novembre 2022, https://www.rtl.be/info/regions/bruxelles/emeute-a-bruxelles-apres-belgique-maroc-le-quartier-se-leve-entre-colere-et-incomprehension-1417945.aspx
  7. Thomas, Julien, « Belgique-Maroc, un dispositif de sécurité habituel à Bruxelle,s, mais une attention particulière » 25 novembre 2022, https://www.lesoir.be/479258/article/2022-11-25/belgique-maroc-un-dispositif-de-securite-habituel-bruxelles-mais-une-attention
  8. ibid
  9. Lejeune, Arthur, « #Investigation : pourquoi cela a-t-il dérapé après la manif Black Lives Matter à Bruxelles ? », 14 juillet 2020, https://www.rtbf.be/article/investigation-pourquoi-cela-a-t-il-derape-apres-la-manif-black-lives-matter-a-bruxelles-10540249
  10. Rebelo, Aldo. « Football, mondialisation et identité nationale », Revue internationale et stratégique, vol. 94, no. 2, 2014, pp. 77-80.
  11. « Chronologie historique du football », , Histoire du football. sous la direction de Dietschy Paul. Perrin, 2014, pp. 765-773.
  12. Bensidoun, Bernard. « « Le jour où William Webb Ellis décida de prendre le ballon dans ses mains » », Empan, vol. 79, no. 3, 2010, pp. 98-104.
  13. Dunning, Eric. « Approche figurationnelle du sport moderne. Réflexions sur le sport, la violence et la civilisation », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, vol. 106, no. 2, 2010, pp. 177-191.
  14. Letonturier, Éric. « Jeu, réseau et civilisation. Métaphores et conceptualisation chez Norbert Elias », L’Année sociologique, vol. 56, no. 1, 2006, pp. 67-82.
  15. Lettre du Père Louis Gilles à Monseigneur Durrieu, Nyanza, le 8 décembre 1948, Archives de la Société des Missionnaires d’Afrique, Rome., Cité par Riot, Thomas. « Football et mobilisations identitaires au Rwanda : ethnohistoire d’une invention coloniale (1945-1959) », Sciences sociales et sport, vol. 1, no. 1, 2008, pp. 147-164.
  16. Rapport du territoire d’Astrida pour l’année 1949, p. 54. Archives africaines, Bruxelles, RA/RU 65 cité par Riot, Thomas. « Football et mobilisations identitaires au Rwanda : ethnohistoire d’une invention coloniale (1945-1959) », Sciences sociales et sport, vol. 1, no. 1, 2008, pp. 147-164.
  17. Gasparini, Williams, « L’intégation par le sport : Genèse politique d’une croyance collective », Sociétés contemporaines, pp. 7-23, 2008.
  18. Abdallah, Mogniss H. « 17 octobre 1961 : faire resurgir une mémoire collective », Plein droit, vol. 131, no. 4, 2021, pp. 32-35.
  19. Liotard, Philippe. « 21. Sport, mémoire coloniale et enjeux identitaires », Nicolas Bancel éd., La fracture coloniale. La société française au prisme de l’héritage colonial. La Découverte, 2005, pp. 227-236.
  20. Compte twitter de Pol Bru, (image), « Tous ensemble derrière nos diables !!! », https://twitter.com/zpz_polbru/status/1013845776370405383?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1013845776370405383%7Ctwgr%5Ecbe57784e309b97a62ceb080205dbd39b32a088f%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.rtl.be%2Finfo%2Fregions%2Fbruxelles%2Fla-police-de-bruxelles-tweete-la-photo-d-une-etreinte-entre-un-policier-et-un-supporter-1036915.aspx
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