Evras : utopie ou hérésie? Mais pourquoi les opinions divergent tellement?

Marie Béclard - FAML

Qui n’a pas entendu parler d’Evras (l’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle)? Entre les écoles incendiées à Charleroi et à Liège, ainsi que les manifestations s’y opposant, il était difficile de ne pas être confrontée à cette question incontournable. Il est également difficile de ne pas remarquer le mécontentement de certaines personnes qui font largement circuler des informations négatives autour de l’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle. Cette avalanche d’informations alimente indéniablement la peur et suscite des inquiétudes chez de nombreuses personnes y compris les parents.Une peur directement alimentée par les sources secondaires parce qu’au final, qui a vraiment lu les 300 pages du rapport destiné aux animateurs EVRAS

C’est quoi l’Evras?

L’Evras est défini “comme L’éducation la vie relationnelle, affective et sexuelle est un processus éducatif qui implique notamment une réflexion en vue d’accroître les aptitudes des jeunes à opérer des choix éclairés favorisant l’épanouissement de leur vie relationnelle, affective et sexuelle et le respect de soi et des autres”.[1]

Mais l’EVRAS c’est nouveau ? Non, L’EVRAS a fait son apparition en 2012 dans les écoles suite au Décret Missions (adopté en 1997) qui prévoit “que l’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle est obligatoire dans toutes les écoles, dès la maternelle. Chaque direction et équipe éducative doivent mettre en place un projet et des actions dans ce cadre”[2] Mais dans la pratique, on observait que certaines écoles organisaient des animations et d’autres pas du tout.

En 2022, il a donc été décidé que 2 animations seraient obligatoirement dispensées à raison de 2h en 6e primaire et 2h en 4e secondaire pour tous les élèves inscrits dans l’enseignement francophone en Belgique dès la rentrée scolaire 2023-2024. Les écoles peuvent cependant continuer à dispenser d’autres animations supplémentaires tout au long de la scolarité quand le besoin s’en fait sentir.

Cela concerne 85.000 élèves en Wallonie et 25.000 élèves à Bruxelles. Selon la Fédération Wallonie Bruxelles “5,8 millions d’euros de budget supplémentaires ont été dégagés par les Régions pour financer les interventions données par les plannings et rendues obligatoires dans les écoles dès la rentrée 2023” sans préciser quel était le budget initial. [3]D’autres sources parlent de 4,8 millions annuellement consacré à ces animations.[4]

Pourquoi rendre obligatoire ces deux animations? En 2017-2018 c’était au total 28 611 élèves qui avaient reçu des animations EVRAS et seulement dans 230 établissements sur les 597. [5] Il semblait donc important pour la Fédération Wallonie Bruxelles que toutes les écoles donnent des animations afin que tous les élèves puissent en bénéficier.

Historique

Mais l’EVRAS c’est nouveau? Non, l’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle a fait son apparition dans les écoles suite au Décret Missions (en 1997) qui prévoit que l’EVRAS est une des missions de l’école comme bien d’autres. C’est pourquoi depuis 2012 toutes les écoles de l’enseignement officiel, dès la maternelle devaient l’intégrer au programme tout au long de la scolarité. Depuis lors, chaque direction et équipe éducative devaient mettre en place un projet et des actions dans ce cadre”[6] En 2022, il a été décidé qu’à partir de la rentrée 2023-2024, l’ensemble des établissements scolaires en Fédération Wallonie Bruxelles devraient dispenser deux animations, une en 6e primaire et une en 4e secondaire. Jusqu’alors, l’école pouvait choisir qui allait dispenser ces animations mais désormais, les personnes qui donnent les animations ‘Evras’ doivent obligatoirement être labellisées et utiliser ce nouveau guide comme référentiel.

Qui sont ses détracteurs

Selon la RTBF, on peut identifier un “réseau” de 25 personnes et entités qui sont actives dans la lutte contre l’EVRAS: un ancien animateur de télévision, Karl Zéro, un magazine axé sur la santé alternative, d’anciens complotistes du Covid et le groupuscule d’extrême droite Civitas.[7] Mais l’auteur de l’article précise bien que tous les détracteurs ne sont pas complotistes, d’extrême droite ou encore des adeptes de théories pédocriminelles.

Cet article a fait beaucoup de vagues et les personnes et groupes cités dénoncent l’accusation de faire partie d’un réseau. Pour eux, ils se battent contre le même projet que cela soit pour des raisons similaires ou différentes mais ils et elles n’en forment pas pour autant un réseau.

Il n’est pas possible de s’intéresser à tous les détracteurs de l’EVRAS. Nous en avons donc sélectionné quelques-uns.

Frédéric Goaréguer

C’est un nom qui revient souvent dans les médias et qui est présenté comme un fervent détracteur de l’EVRAS. Il est pédopsychiatre et le cofondateur et porte parole du collectif “Sauvons nos enfants” qui se définit comme un collectif apolitique et areligieux seulement guidé par l’intérêt primordial des enfants.[8] Qu’est-ce qu’il critique dans l’EVRAS?

Un argument qui revient souvent “Beaucoup d’enfants ont été choqués par ces contenus”.[9] Nous ne jetons pas la pierre aux intervenants qui pour beaucoup sont bien intentionnés.Mais nous avons recueilli déjà des témoignages d’enfants traumatisés.[10] Que cela soit pour Frédéric Goaréguer ou Ariane Bilheran, tous deux ne prennent pas la peine d’exemplifier, combien d’enfants ont été “choqués” ou “traumatisés”, pour quelles raisons? Est-ce que c’était le contenu ou la forme de l’animation, l’âge des enfants? Aucun n’explique vraiment ces arguments. Des vidéos françaises tournent actuellement sur les réseaux sociaux qui se veulent des témoignages de cours d’éducation sexuelle complètement fous qu’auraient suivi des jeunes… Des faits dont la véracité n’ont pas pu être vérifiés et qui de toute façon ne concernent pas la Belgique mais la France.

Frédéric Goaréguer refuse qu’on parle de masturbation pour des jeunes enfants. Tout comme d’autres spécialistes, il préfère qu’on utilise le terme de sensorialité plutôt que de sexualité. Selon eux, quand un enfant se touche, il expérimente une découverte de son propre corps et non un désir sexuel. On peut entendre qu’il n’y a pas dans ces gestes les mêmes attentes que dans la sexualité des adultes. Goaréguer prend comme référence Regis Brunod. Ce dernier prend l’exemple des jambes qui sont déjà présentes à la naissance mais qui ne serviront à la marche que dans une étape suivante et dit que c’est le même lien entre sensorialité et sexualité, une étape suivante.

A 2 ans si un enfant se tripote ce n’est pas associé à un plaisir et encore moins à une sexualité, mais à une sensorialité. Il ne s’attarde d’ailleurs pas plus à toucher ses organes génitaux qu’à sucer son pouce ou son gros orteil.”

«»

Il ajoute également que le fait d’associer la notion de recherche de plaisir chez l’enfant «est liée à la perception d’une sexualité adultomorphique chez les enfants et ne correspond à aucune donnée scientifique. Le risque de la confusion de ces concepts dès le plus jeune âge est de favoriser, voire légitimer les approches de prédateurs.”[11]

Mais donc si on écoute Goaréguer parler de sexualité aux enfants légitimise l’action de pédophiles. Pourtant, “l’un des buts des animations EVRAS est justement de permettre aux jeunes de reconnaître et de se protéger de comportements ou de personnes problématiques et les dénoncer.

Comment définir l’inceste ? “Les actes à caractère sexuel commis sur un mineur par un parent ou allié ascendant en ligne directe, par un parent ou allié en ligne collatérale jusqu’au troisième degré, ou toute autre personne occupant une position similaire au sein de la famille des personnes précitées”.La future définition légale par la chambre des représentants en Belgique “les actes à caractère sexuel commis sur un mineur par un parent ou allié ascendant en ligne directe, par un parent ou allié en ligne collatérale jusqu’au troisième degré, ou toute autre personne occupant une position similaire au sein de la famille des personnes précitées”.

L’inceste se réfère donc à des relations sexuelles qui ont lieu entre un parent et un enfant, entre un grand-parent et un petit-enfant, ou encore entre un oncle ou une tante et leur neveu ou nièce. Dans le contexte des familles recomposées, d’autres situations peuvent également se présenter, telles que des relations entre le nouveau conjoint ou la nouvelle conjointe d’un parent et l’enfant, et ainsi de suite etc. [12]

On estime que 2 à 4 élèves par classe sont victimes d’inceste. A la lecture de ces chiffres, on a envie de croire à une erreur. Mais d’où viennent ces chiffres?Selon une étude UNESC0 2015 et une étude française IPSOS de 2020: 10% de la population déclare avoir été victime d’inceste et que 8 victimes d’inceste sur 10 sont des femmes (78 %). Et en Belgique? Il n’existe pas de données précises sur les agressions sexuelles incestueuses d’enfants mais l’asbl SOS Inceste Belgique a recensé 1.255 appels téléphoniques, 453 entretiens et 61 nouveaux dossiers ouverts. Selon eux, l’ampleur est telle qu’on peut estimer entre deux et quatre le nombre d’élèves victimes de telles maltraitances.[13]

Il est donc important d’enseigner aux enfants des notions de base en matière de consentement et de respect de leur propre corps, tout en maintenant une compréhension appropriée du développement de l’enfant. Car refuser de le faire n’est-ce pas au contraire une manière de maintenir les enfants dans une position d’ignorance pour mieux favoriser les viols? Car rappelons-le, ce que veut Sauvons les enfants :”Nous considérons que l’éducation sexuelle des enfants touche à leur intimité, leurs émotions, leur développement psychologique et contient des aspects religieux et spirituels, et nous estimons que ce n’est pas le rôle de l’école de s’en occuper de manière standardisée et obligatoire, car cette question relève d’abord de la famille”. Cette même famille qui est responsable des violences sexuelles vécues par 2 à 4 enfants par classe en moyenne. Peut-on donc penser qu’on peut considérer qu’ils feront ce qu’il faut pour protéger les enfan

ts.C’est comme un blog qui se présente comme un site de réinformation proposé par des laïcs catholiques belges. “Ce blog est dévolu à la défense et à l’illustration des valeurs catholiques et authentiquement humaines dans notre pays, la Belgique”. [14]

Ils insistent sur le fait que 95 % des personnes interrogées demandent le retrait de l’EVRAS.Ce qui correspondrait à plus de 6500 personnes. “Or plusieurs associations et plus de 6500 parents, sont en désaccord avec le programme EVRAS, tant sur le fonds que sur la méthode.”[15] Il est possible que 6500 personnes soient contre mais où a été publié ce sondage? Qui a eu l’occasion de donner son avis? Ni en tant que professeur, ni en tant que parent je n’ai eu l’occasion de donner mon avis et vous? En Belgique, il y avait en 2021 11,59 millions d’habitants, si 6500 personnes correspondent à 95% du panel ou peut estimer que 6842 personnes ont pu donner leur avis.N’est-ce pas un peu trop peu pour affirmer que l’ensemble des parents refusent l’EVRAS?

Nicolas Janssen

Le député MR interpelle la ministre sur la question de l’EVRAS.”La question que l’on peut se poser n’est pas seulement de savoir si les âges entre 5 et 12 ans sont effectivement les âges adéquats pour consolider sa propre identité de genre, recourir à des opérations chirurgicales pour changer de genre ou encore reconnaître que les partages de sextos et nudes peuvent être source de plaisir, mais également quels pourraient être les conséquences de ces informations sur les élèves en fonction de leur âge”.

Nicolas Janssen reproche plusieurs choses à l’EVRAS.

Le fait de nier l’existence de fille et de garçon

Comme Nicolas Janssen, Alain Destexhe reproche au guide EVRAS de nier l’existence de fille et de garçon.

“Le but de l’EVRAS est donc bien de nier l’existence de filles et de garçons au profit de la fluidité des genres, d’accorder une primauté absolue au genre sur le sexe qui n’est qu’un truc « assigné à la naissance » et de sensibiliser dès le plus jeune âge les enfants aux revendications du lobby LGBTQ+-x”[16]

Les mots d’Alain Destexhe reflètent un conservatisme intrinsèque à cette manière de penser, suggérant que si quelque chose existe, elle doit avoir une fonction et une position immuable dans l’ordre de l’univers.[17]

Certains vous diront “Si on a des filles et des garçons c’est biologique et c’est comme cela”. Beaucoup d’entre nous avons grandi avec deux concepts différents : d’un côté le sexe biologique qui nous a été présenté comme tangible, immuable et non négociable et le genre qui lui est une construction qui dépend de notre société. Peut-on imaginer à l’instar de Judith Butler que le sexe est lui même une construction? Judith Butler affirme que le sexe et le genre sont des concepts socialement construits. Elle encourage la déconstruction des normes de genre rigides. Elle soutient que cela ouvre la voie à une plus grande liberté d’expression de genre et à la remise en question des stéréotypes et des attentes de genre. Questionner les attentes différenciées que la société a envers les filles et les garçons peut s’avérer sain.

Derrière ces critiques, il y a aussi et surtout de la transphobie. Certains enfants savent très tôt que le sexe qu’on leur a attribué à la naissance ne correspond pas à ce qu’ils ou elles sont vraiment. Ce qui explique qu’à la page 160 on trouve “qu’un enfant de 5 ans devrait « prendre conscience que son identité de genre peut être identique ou différente de celle assignée à la naissance. »

Dès le moment où la transidentité est une réalité dans notre société, si on veut créer une société inclusive, il est important d’y sensibiliser tôt les jeunes et de s’assurer qu’aucun enfant ne se sente hors norme à cause de son identité de genre.

Certains opposants crient que c’est dangereux de parler de transition ou d’identité de genre, qu’on peut pousser des jeunes à transitionner et qu’après ils vont le regretter. On trouve sur le site Sauvons nos enfants : Il y a également des procès de personnes qui ont transitionné sous influence et souhaitent « détransitionner » mais s’aperçoivent que ce n’est pas réversible contrairement à ce qu’on leur avait promis.[18]L’exemple cité est celui d’une jeune espagnole qui a ensuite regretté sa transition. Si ce phénomène est si fréquent, pourquoi aller jusqu’en Espagne et ne pas citer des cas de personnes en Belgique? Loin de nous de dire que personne ne regrette sa transition mais plutôt d’essayer d’évaluer les risques et les bénéfices d’aborder de telles thématiques à l’école. Rappelons que l’objectif des animateurs et animatrices EVRAS n’est en aucun cas de faire transitionner les jeunes mais plutôt de répondre au questionnement qui est déjà présent chez certains jeunes. Pour un enfant qui se questionne sur son identité, cela peut faire une grande différence de savoir comment on peut vivre sa transidentité.

Des raisons religieuses

Nous craignons également que le programme EVRAS puisse éroder la liberté religieuse et les droits des parents à guider l’éducation de leurs enfants conformément à leurs croyances. Il est essentiel de protéger ces droits constitutionnels et fondamentaux dans une société démocratique. La religion peut-elle vraiment dicter les programmes scolaires? Si c’était le cas, quels chapitres disparaîtraient du cours de biologie : l’appareil reproducteur? Le chapitre sur l’évolution? Si l’enseignement doit respecter les convictions religieuses, il est non négociable d’avoir à faire l’impasse sur certaines matières pour des raisons religieuses.

Conclusion

Il semble normal que les parents se questionnent sur l’EVRAS et qu’ils puissent s’informer sur les animations qui donnent dans le cadre scolaire. Cependant, il est important de faire la différence entre une inquiétude légitime basée sur des informations objectives et une manipulation visant à semer la peur. Dans notre ère numérique, les théories du complot et les fausses informations se propagent très rapidement.

Il est donc important que les parents questionnent l’école et les enseignants pour comprendre les mesures mises en place dans le cadre des animations EVRAS mais également à tout autre moment pour favoriser une transparente entre l’école et les parents pour faire cesser le climat de peur.

        1. Informations consultées le 28 septembre 2023 sur le site https://www.evras.be/fileadmin/user_upload/3/2013_-_FWB_-_Definition_EVRAS.pdf
        2. Informations consultées le 20 septembre 2023 sur le site http://www.egalite.cfwb.be/index.php?id=15420#:~:text=Depuis%202012%2C%20le%20%22D%C3%A9cret%20Missions,des%20actions%20dans%20ce%20cadre.
        3. https://pactepourunenseignementdexcellence.cfwb.be/mesures/evras/#chiffres-cles
        4. https://www.levif.be/belgique/enseignement/evras-laccord-de-cooperation-adopte-a-lunanimite-en-commission-du-parlement-wallon/https://pan.be/article/evras-quand-la-sexualite-est-endoctrinement-scolaire-804
        5. Informations consultées le 05 octobre 2023 sur le site https://www.evras.be/fileadmin/user_upload/3/Couverture_des_etablissements_-_tout_enseignement_confondu.jpeg
        6. Informations consultées le 20 septembre 2023 sur le site http://www.egalite.cfwb.be/index.php?id=15420#:~:text=Depuis%202012%2C%20le%20%22D%C3%A9cret%20Missions,des%20actions%20dans%20ce%20cadre.
        7. Informations consultées le 27 septembre 2023 sur le site https://www.rtbf.be/article/complotistes-extreme-droite-et-adeptes-de-theories-pedocriminelles-voici-le-reseau-des-desinformateurs-sur-levras-en-belgique-11256548
        8. Informations consultées le 12 octobre 2023 sur le site https://sauvonsnosenfants.weebly.com/a-propos.html
        9. Frédéric Goaréguer, sur son site “Sauvons nos enfants”
        10. Informations consultées sur le site https://www.arianebilheran.com/post/le-degr%C3%A9-z%C3%A9ro-du-r%C3%A9seau-ma-r%C3%A9ponse-%C3%A0-la-rtbf-radio-tv-belge-de-la-f%C3%A9d%C3%A9ration-wallonie-bruxelles
        11. Informations consultées le 12 octobre 2023 sur le https://sauvonsnosenfants.weebly.com/reacuteponses-aux-meacutedias-et-politiques.html
        12. Définition prévue dans le texte de Projet de loi modifiant le Code pénal en ce qui concerne le droit pénal sexuel déposé en juillet 2021, dont le texte est disponible sur la page suivante de la Chambre des représentants de Belgique Informations consultées le 5 octobre 2023 sur le sitehttps://www.dekamer.be/kvvcr/showpage.cfm?section=flwb&language=fr&cfm=flwbn.cfm?lang=N&dossierID=2141&legislat=55.
        13. Informations consultées le 12 octobre 2023 sur le site https://lacode.be/wp-content/uploads/2022/09/Analyse-Droits-de-lenfant-face-a-linceste.pdf
        14. Informations consultées le 12 octobre 2023 sur le site http://www.belgicatho.be/archive/2023/09/05/sauvons-nos-enfants-non-a-evras-tous-a-bruxelles-ce-jeudi-7-septembre.html
        15. Informations consultées le 12 octobre 2023 sur le site http://www.belgicatho.be/archive/2023/09/05/sauvons-nos-enfants-non-a-evras-tous-a-bruxelles-ce-jeudi-7-septembre.html
        16. https://pan.be/article/levras-magnette-ou-cnews-lequel-est-le-plus-extreme-846
        17. L. BERENI, Introduction aux études sur le genre, Louvain-La-Neuve, 2020, p.107.
        18. Informations consultées le 12 octobre https://sauvonsnosenfants.weebly.com/reacuteponses-aux-meacutedias-et-politiques.html
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