Paix et Liberté avec des femmes résistantes, pacifiques, militantes

Pierre Guelff - Juriste

Notre société contemporaine a besoin de « modèles » afin de jouer l’inestimable rôle de phares dans le brouillard et la grisaille ambiants.

Même si Aragon clama que « la femme est l’avenir de l’homme », trop rarement celle-ci est mise en lumière dans la lutte menée pour nos libertés fondamentales.

Pourtant, souvent, des femmes sacrifièrent ou sacrifient encore leur jeunesse, leur vie privée, leur carrière professionnelle, voire leur existence, pour que nous puissions vivre libres et en paix.

Des femmes résistantes armées aux activistes pacifiques, en ce 110e anniversaire de la « Journée de la Femme », parole est (re)donnée à certaines d’entre elles.

Passionnée par la lecture dès l’âge de 5 ans, ayant alors logiquement suivi des études de Lettres, aujourd’hui, Mathilde de Jamblinne est responsable de la promotion dans une maison d’édition et auteure.

Après « Histoires de fous et autres originaux », « Mes études, mon planning et moi », « Mes joyeuses années au pensionnat », « La vraie vie des détectives de fiction »… , elle vient de publier son dixième essai aux Éditions Jourdan : « Femmes dans la résistance ».

Un ouvrage qui présente des portraits de femmes ayant pris les armes et luttèrent contre le nazisme lors de la Seconde Guerre mondiale.

  • Comment et pourquoi une jeune femme de trente ans s’est-elle penchée avec autant d’acuité sur ce sujet qui, jusque-là, semblait principalement réservé aux écrivains ?

– Me pencher sur ce sujet s’est, tout simplement, imposé comme une évidence à moi… Passionnée depuis toujours par la petite histoire, celle qui façonne la Grande à sa manière, les destins méconnus m’ont toujours attirée.

C’est après la lecture d’un ouvrage sur la Seconde Guerre mondiale que le sujet des femmes dans la résistance m’a interpellée : peu d’ouvrages, en effet, l’abordent réellement. Soit des biographies complètes d’une centaine de pages suivant l’un ou l’autre parcours individuel, soit des ouvrages plus sociologiques sur le phénomène de la Résistance, mais très peu de galerie de portraits.

Depuis toujours, quand je ne trouve pas mon bonheur, je le crée. Ce fut déjà le cas avec « La vraie vie des détectives de fiction », un ouvrage retraçant la biographie des grands détectives au regard de ce que disent les œuvres d’eux.

Il m’a donc semblé indispensable de remédier à ce manquement et d’écrire moi-même cette galerie de portraits.

  • Votre livre est-il aussi une manière de rendre hommage à toutes ces citoyennes trop oubliées par les historiens et, en sorte, les réhabiliter aux yeux des jeunes générations ?

Toutes les femmes présentes dans ce livre ont un point commun : elles se sont érigées contre le nazisme et contre les idées d’Adolf Hitler. Toutes ne l’ont pas fait en prenant les armes, elles n’avaient pas les mêmes origines, la même nationalité ou le même âge. Chacune avait une « vie d’avant », quelques-unes ont survécu tant bien que mal et ont pu essayer de se reconstruire dans la « vie d’après ».

Le choix de ces grandes dames a surtout été tributaire de la documentation que l’on peut retrouver sur elles : que ce soit sur internet (beaucoup de témoignages filmés, à l’occasion de l’une ou l’autre commémoration), dans des ouvrages, dans des journaux. J’ai également essayé de trouver les témoignages les plus neutres possibles, l’expérience m’ayant appris que parler de soi est très difficile et que l’on a toujours tendance à exagérer ou minimiser les faits.

Ensuite, j’ai essayé de sélectionner des profils différents, sans en juger aucun. Le but étant de dresser un panorama le plus complet possible de la résistance féminine allant de l’aristocrate qui utilise son prestige et sa place sociale pour communiquer des messages secrets à l’institutrice qui cache des enfants juifs en passant par la jeune étudiante espionne ou encore la conservatrice de musée qui tente de récupérer des œuvres volées. Toutes les nationalités sont représentées, car je voulais, à travers ce texte, démontrer que la Résistance, comme malheureusement la collaboration, a pu être un phénomène mondial, à petite ou à grande échelle.

  • Et parce que, de plus en plus de femmes s’engagent dans la société actuelle et que celles qui se retrouvent dans votre ouvrage furent, en sorte, des pionnières ? Une démarche « féministe » de votre part ?

Mon livre ne se veut pas féministe, ce n’est ni ma démarche ni ma manière de voir les choses : il s’inscrit juste pour combler une sorte de vide, une sorte d’oubli de l’Histoire, oubli qui se répare de jour en jour, celui des femmes qui, alors que leurs pères, fils ou époux étaient au front, se sont battues pour leur liberté et celles de leurs enfants.

Le fait que ces femmes prennent les armes n’en fait pas pour autant des guerrières, au sens premier du terme, puisqu’elles n’ont pas fait de cette prise d’armes leur métier. Elles se sont juste révoltées, à leur manière, contre une situation et une idéologie qui ne leur convenaient pas. C’est en ça qu’elles sont admirables, c’est pour cela que leurs noms ne devraient jamais tomber dans l’oubli et c’est ce qui m’a motivée à leur rendre hommage.

Pacifistes et activistes

Comme la résistance armée décrite ci-avant, la résistance pacifique et la non-violence active ne sont pas l’apanage des hommes. Cependant, une précision majeure s’impose afin d’écarter toute ambiguïté au sujet de cette dernière : « La pratique de la non-violence est autant un état d’esprit qu’une stratégie, et c’est aussi une philosophie. La non-violence ne consiste pas à ne pas faire d’éclat, elle n’a rien de commun avec la non-résistance, la lâcheté et l’inertie. Elle est une mobilisation active de forces morales face à l’injustice, à l’exploitation de l’être par l’être, à tout système qui avilit, humilie… Elle se veut utiliser des techniques, telle la désobéissance civile, qui déjouent des plans ou situations contraires au Droit de l’être humain et, surtout, elle privilégie le dialogue. S’il doit y avoir une victoire, c’est celle de la lumière sur les ténèbres. »[1]

À ce propos, le Prix Nobel de la Paix a été créé et attribué pour la première fois en 1901 afin de récompenser la personnalité ou la communauté qui a le plus ou le mieux contribué à la lutte pour la paix, les droits humains, l’aide humanitaire et la liberté.

À quelque cent trente reprises il a été attribué[2] et dix-sept femmes (22,10%) l’ont reçu aux titres de pionnières, militantes et activistes pour le droit de vote des femmes et la paix dans le monde, le désarmement, le respect des peuples autochtones, la démocratie, contre les dictatures, la répression des enfants et des jeunes, les mines terrestres antipersonnel, les violences sexuelles en tant qu’arme de guerre…

Mais, il n’y a pas que ces femmes lauréates du prestigieux Nobel, et ici aussi, les historiens et la littérature en font peu écho.

Ainsi, exemple frappant, on ne retient principalement de Joséphine Baker qu’elle dansa et chanta au Casino de Paris les seins nus et la taille entourée d’une ceinture de bananes, et très accessoirement qu’elle fut agent du contre-espionnage et œuvra dans les services secrets de la « France Libre » (régime de résistance extérieure fondé à Londres par le général de Gaulle lors de la Seconde Guerre mondiale), s’acquittant de missions importantes pour transmettre, au risque de sa vie, des messages secrets (microfilm d’une liste d’espions nazis, entre autres) à l’adresse d’agents britanniques.

Par après, elle milita contre le racisme et pour les droits civiques de la communauté noire aux États-Unis.

Et que dire de Judi Bari (1949-1997), environnementaliste américaine pour qui les luttes pour la justice sociale et contre les intérêts destructeurs et capitalistes de certaines industries passaient par les questions écologiques et l’action directe non-violente, qui déclara : « Si l’on veut sauver la planète, il faut également aborder les causes profondes des problèmes auxquels nous faisons face, y compris le problème de patriarcat et celui d’une société destructrice et exploiteuse » ?

Cela n’a pas plu à certaines multinationales du bois et autres industriels, paraît-il, et elle paya très chèrement son engagement puisqu’elle fut victime d’un attentat à la bombe, dont elle resta traumatisée.

Il y a quelques années, lors de la semaine de la Marche non-violente pour la Paix entre Metz et Verdun (tout un symbole !), à laquelle j’ai participé aux côtés de Théodore Monod, d’une partie de la rédaction de Charlie Hebdo (Cabu, Cavanna, Wolinski) et de centaines de pacifistes venus des quatre coins de l’Europe, il y avait de nombreuses femmes, dont des mères de famille, certaines accompagnées de leurs enfants. L’une d’elles expliqua que le devoir des femmes est de faire aussi comprendre à leurs enfants l’importance du discours et de l’attitude pacifiques par rapport à celui de la haine, de la discorde, du nationalisme, alors que des plus jeunes, relativement radicalisées, prônaient de faire la « grève du ventre » comme action non-violente contre la guerre.

Elles furent raillées et insultées, même traitées (comme tous les manifestants ») de « cohorte poussiéreuse et enhaillonnée » par Charles Hernu, futur ministre PS de la Défense.

Plus près de nous et dans un militantisme qui perdure depuis six à sept décennies, il y a Jane Fonda, l’immense star du cinéma qui, à l’heure actuelle, reste une activiste pacifiste et qui ne cesse d’agir concrètement contre le changement climatique et le droit des femmes.

De la guerre au Vietnam aux manifestations du vendredi chères à Greta Thunberg, en passant par la lutte contre la guerre en Irak, Jane Fonda, malgré sa réputation de vedette du grand écran, resta dans le collimateur des autorités et sous surveillance policière. Elle fut même arrêtée pour trafic de drogues, alors qu’il s’agissait de… vitamines, sa photo d’identité judiciaire à la prison du Comté de Cuyahoga la montre poing levé en soutien aux Noirs opprimés et des documents l’exhibent les poings menottés alors qu’elle manifestait pacifiquement près du Congrès il y a peu, à l’ère de Donald Trump.

Folklore et romanesque

Pour d’aucuns, tout cela fait folklore et relève du romanesque à côté des actions armées des résistantes, comme celles décrites par ma consœur Mathilde de Jamblinne. C’est une erreur, selon ma perception.

Ainsi, Sophie Magdalena Scholl fut une résistance pacifiste allemande après avoir constaté, dès la Ligue des Jeunesses Hitlériennes, l’idéologie totalitaire qui se dégageait dans le discours d’Hitler et de son régime. Avec son frère Hans, le professeur de philosophie Kurt Huber et un ami, elle s’engagea dans le groupe résistant « La Rose Blanche », un mouvement qui luttait de manière ouverte contre le régime.

De juin 1942 à février 1943, ils rédigèrent des tracts antinazis, certains étant distribués par centaines dans des lieux publics, ils écrivirent des slogans pacifistes et antifascistes sur des murs, ils collectèrent des victuailles à destination de détenus de camps de concentration et s’occupèrent de leurs familles…

Sophie Magdalena Scholl et plusieurs membres de « La Rose Blanche » furent arrêtés le 18 février 1943, et après un interrogatoire de trois jours et un procès de trois heures, elle et ses camarades furent exécutés à l’issue de ce simulacre de tribunal. Elle avait 22 ans.

Pensons aussi à Amparo Poch y Gascón qui déclencha une révolution sociale en réaction au putsch fasciste de Franco, organisa une aide humanitaire clandestine à la population lors de la guerre civile d’Espagne, fit passer des enfants des zones de ce conflit en des lieux plus sûrs à l’étranger, fonda des écoles libres pour remplacer les orphelinats répressifs de l’Église catholique espagnole…, tout cela fut, pour elle « une tâche constructive au nom du pacifisme. »[3]

Car, il faut savoir que de nombreuses pacifistes ont également été torturées, violentées, emprisonnées, tabassées, exécutées, pour avoir aidé des Juifs à échapper aux nazis et à leurs sbires, pour avoir combattu des régimes dictatoriaux par des actions non violentes, avoir osé braver publiquement l’intégrisme religieux qui les confinent depuis des siècles dans la discrimination, un statut s’apparentant parfois à de l’esclavagisme, qu’elles sont encore trop régulièrement des êtres considérés comme des objets de marchandage (mariages « arrangés »)…

Le Printemps arabe (contestation populaire en 2010) révéla la présence exceptionnelle de 10 à 15% de femmes, certaines jouant un rôle de leaders, alors que le Hirak ou Révolution du Sourire en Algérie (depuis février 2019) a constaté une ampleur inédite de femmes dans les manifestations…

Les activistes pacifistes ne sont donc pas de doux rêveurs, ni des pleutres, et ils tâchent, petit à petit, prise de conscience après prise de conscience, action après action, de démontrer qu’il est possible que les stratagèmes mis en place par les dictatures, les multinationales, les fanatismes de tous bords…, peuvent être déjoués et éradiqués, tant individuellement que collectivement.

Cependant, quelques conditions s’imposent : privilégier le dialogue au rapport de force violent, insister sans relâche sur les concepts qui prédisposent à un vivre-ensemble acceptable par tous, redonner force et vigueur à l’éthique à tous niveaux, plus particulièrement au monde politique, ne pas respecter une loi qui ne serait pas conforme à sa conscience, refuser d’obéir à toutes directives qui mettraient en péril les relations humaines…

Larzac : une référence mondiale

Pour terminer, il me plaît d’évoquer la décennie de lutte pacifique menée par des femmes du plateau du Larzac qui, aux côtés des hommes, quelque fois aux avant-postes, menèrent à bien une action d’envergure citoyenne citée comme un modèle du genre.

De 1971 à 1981, se déroula sur le plateau du Larzac (Massif central en France), l’une des plus importantes luttes non-violentes de l’Histoire, là où 14.000 hectares comprenant des fermes, bergeries, exploitations, champs, hameaux et villages, toute une vie sociale, familiale et professionnelle, allaient faire place à un terrain de manœuvres militaires, expulsions manu militari de citoyens sacrifiés sur l’autel des armes, chars, jeeps…

Un Comité Larzac se créa aussitôt par plus de cent paysans concernés avec un double mot d’ordre : rester unis, quoi qu’il advienne, et non-violents, malgré les provocations, les menaces, les railleries orchestrées.

Des comités de soutien essaimèrent dans tout l’Hexagone, puis à l’étranger, des manifestations (j’en fus), des concerts, des meetings, de la désobéissance civile, des actions hors du commun (marche silencieuse de 700 kilomètres du Larzac jusqu’à Paris, troupeau de brebis sous la Tour Eiffel…) mobilisèrent des centaines de milliers de personnes et la victoire fut au bout par l’abandon pur et simple du projet par l’armée.

Parmi les 103 paysans, il y avait Christiane, Marie-Rose, Marizette…, qui ne furent pas les dernières à militer.

J’ai retenu quelques-uns de leurs propos qui, avec le bon sens rural qui les caractérise, souvent avec de la compréhensible inquiétude – parfois masquée par de l’humour -, mais boostée par une volonté d’en découdre « jusqu’au bout » avec une attitude pacifique chevillée à leur détermination, ce mouvement est devenu une référence mondiale et valeur d’exemplarité :

« Quand le ministre de la Défense, Michel Debré, déclara qu’il allait étendre le camp militaire sur le Larzac, ça nous est tombé sur la tête comme une massue. Quand nous avons appris qu’il y avait 103 paysans concernés, donc 103 familles et 103 exploitations, nous avons eu besoin de nous rencontrer, de nous connaître. Nous étions dans la méfiance de l’armée et de militants violents extérieurs. Mais la force était en nous et il fallait trouver des moyens de ne pas agresser les gens mais d’effectuer des actions et mettre l’opinion de notre côté. On s’est dit : il faut qu’on fasse un serment à s’engager à ne jamais vendre nos terres, quel que soit le prix que nous offrait l’État.

(…) Notre arme extraordinaire furent les brebis ! Notre action avec les bêtes sur le Champ de Mars à Paris était très symbolique, puisqu’il s’agit du tout premier terrain militaire de France. Ce fut très pacifique et cela fit le bonheur des enfants de voir des brebis sous la Tour Eiffel. Les CRS essayaient de les embarquer dans des camions, mais ils n’y arrivaient pas, nous, nous savions comment opérer avec les animaux ! Ces images et photos ont fait le tour du monde !

(…) À un moment donné, nous avons demandé du soutien et il y eut la création d’une centaine de Comités Larzac. Quelle solidarité ! Ce fut une force supplémentaire pour nous. Le Larzac était devenu tentaculaire et il y eut des gens qui nous soutenaient de partout, des étudiants, des paysans, des ouvriers, dont ceux de Lip, chassés de leur usine, certains se sont installés sur le causse, ont retapé des bergeries ou des fermes et sont devenus paysans et le sont encore !

(…) Nous avons aussi découvert à travers notre action qu’il y avait des gens plus misérables que nous…, et ce furent alors des rencontres fraternelles. Nous avons aussi découvert autre chose que nos terres : les ventes d’armes, d’où notre slogan « Le blé fait vivre, les armes font mourir ». Alors, nous avons offert le produit d’une moisson au Tiers Monde.

(…) Un jour, il y eut un jet de pierres partant de notre manifestation vers les forces de l’ordre : il s’agissait d’un geste de violence d’un policier des renseignements généraux de Bordeaux, que j’avais rencontré lors d’une interpellation. Des journalistes ont également constaté – et filmé – le même genre de provocation de la part de plusieurs policiers lors de notre marche pacifique parisienne.

(…) Il a fallu vaincre la peur à plusieurs reprises, mais nous n’avons pas le souvenir de s’être dit que ce que nous faisons était illégal. Tout était légitime. La légitimité passait devant la légalité. »

Tous ces exemples concrets corroborent au moins une chose : en matière d’engagement citoyen, la femme est bien l’égale de l’homme.

Journalisme engagé

L’objectivité et la neutralité sont les conditions essentielles dans la pratique journalistique, selon les mythiques canons de la profession. « Les faits rien que les faits », clame-t-on à la BBC et « Pas question de laisser transparaître sa propre opinion », renchérit-on encore dans maints médias ou associations professionnelles, et, bien entendu dans le monde politique et décisionnel qui ne supporte pas certaines enquêtes et contre-enquêtes journalistiques concernant différentes « affaires ».

Alors, d’aucuns reprochent à des journalistes « de terrain » d’être « engagés ». Ils les appellent dédaigneusement des « journalistes-militants ». Comme le prouve le reportage ci-contre, je suis de ces derniers.

La raison est simple à expliquer, car elle est guidée par une prise de conscience comme il le fut expliqué lors de récents débats à la Maison des Journalistes à Paris, entre autres : « Albert Camus, écrivain, philosophe mais aussi journaliste, fut parmi les premiers à revendiquer l’importance d’un journalisme enraciné dans la société, impliqué dans la vie et en lutte contre l’injustice. Selon Camus, il faut prendre conscience de son appartenance au monde de son temps, renoncer à une position de simple spectateur et mettre sa pensée ou son art au service d’une cause. Bref, pour Camus, il faut s’engager. »

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *